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Comment fonctionne l'association : rencontre avec Alain, trésorier bénévole

Alain, trésorier bénévole du Chat Libre Azuréen depuis 2020, nous ouvre les portes de son quotidien. Entre chiffres, factures vétérinaires et amour des chats, découvrez l’envers du décor de notre association.


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À quoi ressemble être trésorier pour l'association


• Pourquoi es-tu devenu trésorier ?

Alain : Ce n’est pas mon métier, mais comme j’aime les chiffres, j’ai proposé d’être trésorier. Je viens trois après-midi par semaine, toujours bénévolement.


• Quelle est la première chose que tu fais en arrivant à l'association ?

Alain : Quand j’arrive, je me connecte à la messagerie de la comptabilité. C’est là que les vétérinaires envoient toutes leurs factures. Et je découvre “l’étendue des dégâts” du jour, autrement dit, ce que je vais devoir régler !


• Quelle est la principale difficulté que tu rencontres pour l’association ?

Alain : Les factures vétérinaires, sans hésiter. Pour les payer, il faut avoir des dons et des adoptions suffisants pour garder une trésorerie correcte. Régulièrement, nous sommes obligés de suspendre les soins courants et les stérilisations car la trésorerie ne permet plus de les faire les stérilisations. On se limite alors aux urgences, aux soins vitaux pour les chats blessés ou malades.


Le fonctionnement financier de l'association

• Tu peux nous en dire plus sur les comptes de l'association ? 

Alain : Bien sûr. Comme toute comptabilité, ça se décompose en charges et recettes.

  • Les charges

    • Honoraires vétérinaires : 60 %

    • Achat de nourriture : 20 % (pour nourrir environ 550 chats chaque jour)

    • Le reste, soit environ 20 %, correspond aux frais de fonctionnement (comptabilité, assurances, fournitures…).


  • Les recettes

    • Subventions municipales : 18 % (versées par les 4 communes où nous intervenons)

    • Dons des particuliers : 22 %

    • Cotisations des adhérents : environ 6 à 7 %


Il y a aussi les adoptions, qui sont à la fois une charge et une recette : les frais d’adoption ne sont qu’une participation aux elles couvrent seulement les frais engagés (vaccins, nourriture, soins des chatons…).


• Dis-nous la vérité : tu es bénévole par amour des chiffres ou par amour des chats ?

Alain : (sourire) Les deux ! Mais j’aime les chats, bien sûr. J’en ai un à la maison, Symba. Il est adorable… sauf quand il me réveille à trois heures du matin en grattant après le volet. Là, je le trouve un peu moins mignon ! 


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À travers cette interview, Alain nous rappelle que l'association a besoin de 2 choses pour fonctionner : 

- des bénévoles qui font tourner l'association

- des dons pour permettre à l'association de continuer ses missions

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